- Charles-Philippe est né le 9 octobre 1757 au Château de Versailles. Il est le cinquième enfant donc son éducation est essentiellement théorique car les chances qu’il monte sur le trône étaient minces. Le prince est nommé « Comte d’Artois. Il est baptisé dans la chapelle royale le 19 octobre 1761. Par rapport à l’épineuse et stratégique question du mariage, il s’unira à Marie-Thérèse de Savoie, dans le but de renforcer l’alliance savoyarde o combien précieuse. Ils auront 4 enfants. En dépit de ce fructueux mariage, il maintient une relation avec la vicomtesse de Polastron.
- Durant son adolescence, il passe son temps à faire des parties de chasse, à participer à des jeux d’argent en contractant d’importantes dettes et entre autres à assister à des pièces de théâtre en compagnie de Marie-Antoinette. A 29 ans, il commence à s’intéresser à la politique et en 1788, il devient franc-maçon dans la loge « Les Trois Frères ».
- C’est à l’occasion d’un pari avec Marie-Antoinette qu’il fait construit le château de Bagatelle en 1777. En effet, cette dernière l’a mis au défi de reconstruire ce qui n’était qu’une bâtisse délabrée en lieu propice au faste et aux fêtes en 100 jours soit 3 mois. Charles-Philippe emploie donc les grands moyens : près de 900 employés se relaient de jour comme de nuit pendant les 60 premiers jours du chantier. De plus, le Comte d’Artois organise même une confiscation sur ordre des matériaux passant à proximité du chantier pour finir le chantier dans les délais. François-Joseph Bellanger en est l’architecte.
- En 1824, lorsque son frère meurt, il accède au trône et décide de se faire sacrer. Souhaitant un sacre traditionnel, la cérémonie a lieu en la cathédrale de Reims le 29 mai 1825 et toutes les grandes étapes du sacre ont lieu comme les sept onctions ou encore le serment sur les Evangiles.
- Charles X décide de « sauver la France » et signe les 4 ordonnances de Saint Cloud le 25 juillet 1830, contraires au principe du gouvernement constitutionnel. Le peuple parisien descend dans la rue et monte des barricades, le 27, 28 et 29 juillet 1830. L’armée royale affaiblie doit quitter Paris et le peuple sort victorieux de cette révolution. Il se réfugie à l’étranger et meurt en Italie à Gorizia du choléra 1836.